Cassendro

Cassendro , el exotico …

Documentaire intimiste et poétique sur un sport violent : le catch .

Une camera discrète et pudique en dévoile toute l’humanité , sans en occulter la noirceur ( images médicales , arrière-plan social sombre …) , mais s’ancre autour du portrait d’un être plus complexe qu’il n’y paraît …

Le résultat de cet ovni cinématographique , de cette forme bâtarde entre documentaire et fiction se révélé d’une grande force , étonnamment vivant , onirique …

Et très émouvant …

Bref , c’est un film à film à VIVRE de toute urgence , et qui happe le spectateur à son insu et au-delà de son imagination …

Le voyage vous transformera !

Leto

Leto …

MTV s’essaie au film d’auteur , avec des morceaux de films entre les clips …

Le marketing , c’est un métier , René !

Reste un truc bien ficelé et bien vendu , bavard , répétitif , esthétisant au possible …

A fuir !

Les chatouilles

Les chatouilles …

Excellent film , nerveux , fort et vivant , sur un sujet grave et trash : la pédophilie …

Film autobiographique à la réalisation étrangement originale  , où le spectateur est souvent plongé dans le monde des rêves , des souvenirs et des fantasmes …

Et où la noirceur ne se trouve pas à l’endroit attendu …

Bref , un coup de maître et un chef-d’oeuvre ! …

Les veuves

Film intimiste et militant , déguisé en film d’action …

A cause juste  , résultat variable , et , ici , moyen …

L’abscence de rythme et la focalisation exclusive sur la sphère intime des personnages escamotent un cadre peu glorieux ( mondes politiques et criminels entremêlés …) , et donne le machin bavard qui prêche que les convertis…

Dommage , eu égard à l’ambition initiale , la richesse des personnages secondaires , et l’originalité de sa  mise en scène …

Tableau d’ensemble escamoté par l’euphémisation de la noirceur et la tendance onirico-psycho-esthétique …

Dommage , face à un sujet aussi fort …

Et un traitement humain , peu manichéen ( y compris à propos des personnages les plus sombres …)

Bref , illustration claire et implacables des limites de l’esthétique …

Yomeddine

Yomeddine …

Epopée tragi-comique d’un lépreux et d’un orphelin à travers une Egypte pauvre et méconnue …

Aspect ( en partie … ) documentaire , paysages à couper le souffle et bande-son onirique …

Une situation trash et des personnages sont magnifiés , glorifiés et dépassés …

Enfin , brut de décoffrage et dénué de faux-semblants , le film n’évite pas , à certains moments , la satire , et bien sentie …

Bref , un premier film puissant et VIVANT , beaucoup plus subversif et complet que son synopsis ne le laisse entendre …

Attention : chef-d’œuvre ! …

The spy gone north

The spy gone north…

La réalpolitik en action …

Thriller d’espionnage survitaminé , dont le suspense augmente et se complexifie insensiblement …

Très dense , et tout autant , voire trop rapide …

Reste une page méconnue de l’histoire très récente de la Corée …

C’est le sommet du pouvoir que l’on dévoile , dans les deux camps , et le résultat est peu glorieux …

Politiciens , états-majors et services secrets n’en sortent pas grandis …

Le cinéma , si , et John Le Carré peut se rhabiller …

Rythme intense de la première à la dernière seconde , ENAUAURME et un peut confus …

Bref , les défauts de ses qualités …

Quoi qu’il en soit , le défi est relevé !

High life

High life …

Tharkowsky à Hollywood , mais en moins chiant ( de justesse … ) .

Scientifiquement absurde , mais visuellement parfait ( certaines images spatiales sont à couper le souffle ! ) .

Reste un machin à moitié décousu , avec 2% de cul …

Et trois d’adrénaline …

C’est , rétrospectivement , le film le moins merdeux de Claire Denis ( c’est dire … )

Je recommande chaudement en cas de constipation chronique …

Tout est cheap : pour le financement , je comprends , pour les acteurs , moins : savaient-ils qu’ils s’engageaient dans une effroyable bouse ?

Silvio et les autres …

Silvio et les autres …

La beaufferie intégrale en système politique , et à l’échelle de toute une société …

Trois heures de vulgarité , de bêtise , de cynisme , étalées , allongées , étirées jusqu’à la nausée …

Lent , long , triste et accablant …

Effarant portrait du << Berlusconisme >> …

Âmes sensibles s’abstenir …

En liberté

En liberté …

Conte amoral , où poésie et adrénaline coexistent , malgré la franchouillardise (forme bavarde et intimiste) présente dans son ADN …

Gestion du rythme inégal , mais mise en scène efficace , et , surtout , VÉRITABLE scénario …

Personnages secondaires un peu transparents , mais parfaite description de la folie ordinaire …

Bref , un projet original , parfaitement  mené , mais trop frileux , trop sage …

Dommage : il devenait chef-d’oeuvre dépouillé de toute franchouillardise …

Davantage de noirceur n’eussent pas été un mal …

A découvrir par curiosité …

The House that Jack Built

The House That Built …

Lars Von Trier en quête de respectabilité : le Festival de Cannes approche !

Lent , long , répétitif , esthétisant au possible …

Les étudiants ( et leurs profs ) en cinéma vont aimer !

Bref , un cinéma de petit malin , réservé à Télérama …

On se demande comment une aussi prestigieuse distribution a été embauchée ( et emballée … ) , par un aussi lamentable gâchis …

Complaisant et dépourvu d’originalité , comme un sous-Godard singeant Stephen King …

Bref : à fuir !